Par son histoire et sa culture, le terrifortain s’est forgé une personnalité originale, empreinte de pugnacité et de rock’n’roll attitude.
Preuve en est puisque c’est grâce à une consultation lancée en 2011 par une radio locale qu’un gentilé a été trouvé aux habitants de ce département, réparant ainsi une farce de l’Histoire.
Pays d’échanges (entre Vosges et Jura, sur la ligne de partage des eaux entre mer du Nord et Méditerranée), le Territoire de Belfort regorge de particularismes.
Territoire de caractère
Notre département associe dans ses traditions culinaires, vins, fromages et spécialités d’Alsace et de Franche-Comté.
Fortement influencé par le style alsacien et la proximité de la Suisse, le Sundgau belfortain se caractérise par des maisons à colombages et des espaces naturels parsemés d’étangs.
Linguistiquement parlant, le patois de langue d’oïl du nord Franche-Comté n’est plus utilisé que par des passionnés qui portent aussi le costume traditionnel dont la coiffe est apparentée à celle du Sundgau et du Diairi. Ce sont finalement par les expressions et l’accent franc-comtois que les Terrifortains se distinguent. Ainsi, avec l’accent à mi-chemin avec la Suisse, il n’est pas rare d’entendre :
« T’as meilleur temps d’y aller ! »
Tu ferais mieux d’y aller.
« Oïwah ! J’ai un ch’ni dans l’oeil. »
Ah non, j’ai une poussière dans l’oeil !
« Quel beuillot, il a beugné la voiture ! »
Quel idiot, il a cogné la voiture !
Chèvremont, la capitale de la choucroute
Alsaciens fuyant leur province annexée en 1871, les frères Baillis s’installent à Chèvremont. Ils ouvrent une choucrouterie qui va devenir la première de France pour sa production. Entre 1953 et 1966, un nouvel établissement fonctionnant sous forme de coopérative va commercialiser une choucroute baptisée « Lion de Belfort ». Aujourd’hui cette spécialité a disparu de Chèvremont.